Le chef de la diplomatie américaine sortant, en tournée d'adieux en Europe, est ensuite attendu à Paris pour assister samedi à une réunion internationale de soutien à l'opposition syrienne, a indiqué mercredi le département d'Etat.
L'entretien entre MM. Kerry et Lavrov à Hambourg, en marge des réunions annuelles de l'Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe (OSCE) et que le ministre américain avait déjà annoncé sur le principe, a été confirmé mercredi par la diplomatie américaine pour 19H00 GMT dans un grand hôtel de la ville.
Elle interviendra alors que six pays occidentaux, dont les Etats-Unis, ont appelé dans la journée à un "cessez-le-feu immédiat" devant la "catastrophe humanitaire" à Alep, exhortant la Russie et l'Iran à "user de leur influence" sur le régime syrien pour y parvenir. Cette déclaration est signée également des dirigeants français, allemand, canadien, italien et britannique.
Participant mardi à Bruxelles à sa dernière réunion ministérielle à l'Otan, John Kerry avait plaidé pour une relance des négociations politiques entre le régime syrien et l'opposition, avec l'aide de la Russie, alliée du président Bachar al-Assad.
Ces trois dernières années, John Kerry a inlassablement milité pour une "solution politique" en Syrie et il a négocié d'arrache-pied avec Sergueï Lavrov. Mais en vain.
Mardi, il a encore insisté sur "la poursuite des discussions avec la Russie pour lui faire comprendre l'importance de retourner à la table des négociations" inter-syriennes.
Les deux ministres s'étaient apparemment mis d'accord vendredi à Rome sur un plan d'évacuation des civils et des rebelles d'Alep-Est et sur un énième cessez-le-feu.
Des tractations techniques russo-américaines devaient se tenir cette semaine à Genève mais elles ont été annulées et le chef de la diplomatie russe en a rejeté la responsabilité sur la partie américaine. Ce que John Kerry a réfuté.
Avec AFP