Cette invitation ne semble pas gagner la confiance des étudiants et enseignants chercheurs.
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"Vous pouvez revendiquer vos droits, mais tenez aussi compte de la situation de crise financière que traverse le pays. Vos arriérés de bourses d’études et primes de recherches seront échelonnés jusqu’à fin 2017", a déclaré le chef du Gouvernement Pahimi Padaké Albert.
"Ils ont divisé les cinq mois par trois, nous devons regarder ce nouveau calendrier", expplique Gali Abdel- Aziz, secrétaire-général de l’Unet section de N’Djamena.
Pour Guirayo Jérémie, président du Synecs, cette promesse vise à endormir les enseignants-chercheurs, expliquant qu'il veut "voir du concret'.
Les autorités en charge de l’enseignement supérieur s’activent à lancer l’année académique 2017-2018, alors que l’année 2015-2016 n’est pas encore achevée dans les trois institutions universitaires de N’Djamena.
"Nous considérons l'année 16-17 comme une année perdu", lance Gali Abdel-Aziz, secrétaire général de l’Unet section de N’Djamena.
Pour le recteur de l’Université de N’Djamena, Pr Mahamat Barka, l’année 2016-2017 n’existe plus pour les six facultés de N’Djamena.
"À qui la faute? Les étudiants, le gouvernement, les enseignants?", s'interroge-t-il.
Le rectorat de l’université de N’Djamena a besoin de plus de 1,8 milliard pour éponger les arriérés de salaires des enseignants contractuels, personnel administratif et le fonctionnement pour l’année civile en cours.
André Kodmadjingar, correspondant à N’Djamena