Tester l'arbitrage video était "la bonne décision", selon Infantino

Le président de la FIFA Gianni Infantino lors d'une conférence de presse en Russie, St. Petersburg, le 1er juillet 2017.

Le président de la Fifa Gianni Infantino a déclaré qu'"avant de changer les lois du jeu", il faut y penser "des centaines de fois", estimant "néanmoins que c'était la bonne décision, il y a un an et demi, de tester la VAR."

"Nous devons protéger le jeu et nous devons investir dans la protection du jeu. Pour cette raison, avant de changer quoi que ce soit sur les lois du jeu, nous devons faire très, très, très attention et nous devons y penser non seulement une, deux ou trois fois, mais des centaines de fois", a insisté le président de l'instance mondial lors d'une conférence à Dubai.

"Néanmoins, je crois que c'est la bonne décision que nous avons prise, il y a un an et demi, de tester la VAR", a considéré M. Infantino.

"La période de test de la VAR se terminera dans quelques mois. Les résultats jusqu'ici ont été très encourageants, très positifs", selon le président de la Fifa. "Les décisions qui ont été prises à tort ont été modifiées. Parfois cela prend quelques secondes de trop (...) mais je crois que la VAR sera un bon investissement pour le football moderne (...) peut être utilisé partout dans le monde pour aider et assister les arbitres".

Ces derniers mois, même si tout le monde s'accorde à reconnaître que la VAR limite le nombre d'erreurs d'arbitrage, elle n'empêche absolument pas les polémiques comme en Allemagne et en Italie, où le système est testé depuix quatre mois.

En Allemagne, les polémiques sont nombreuses, même si l'opinion la plus répandue est que le système doit être amélioré, et non abandonné.

Un des problèmes vient du fait que les spectateurs dans le stade ne comprennent absolument pas certaines décisions, faute d'avoir accès aux images de contrôle.

La Fifa, qui doit décider d'introduire ou non la VAR lors du Mondial-2018 en Russie, observe de très près ces expériences.


Avec AFP