Le Dignité al Karama se ravitaillait sur l’Ile de Crète lorsqu’il a été arraisonné. Il a ensuite été remorqué vers un port voisin. Environ dix activistes étaient à bord de ce bateau français.
En dépit du blocus israélien sur le territoire palestinien de Gaza, les organisateurs de cette flottille humanitaire tentent d’y acheminer une dizaine de navires. Ils prévoyaient de passer par la Grèce, mais les autorités de ce pays ont interdit aux navires de se rendre a Gaza. Faisant référence aux neuf activistes pro-palestiniens, qui avaient eux aussi tenté de forcer le blocus, et qui avaient finalement été tués lors d’une confrontation avec les forces israéliennes, Athènes dit craindre pour la sécurité des militants de cette nouvelle flottille.
Ces militants affirment qu’ils n’ont rien à voir avec les organisateurs de la flottille. Ils soulignent que leur mission est pacifique et qu’il s’agit, d’après eux, de témoigner leur soutien aux Palestiniens. Ils espèrent aussi attirer l’attention sur la police israélienne qui, disent-ils, s’oppose souvent aux étrangers qui ont des liens avec les Palestiniens. Mais en face, Israël pense que leur voyage a été programmé après que la flottille ait été bloquée en Grèce.
Le blocus de Gaza est en vigueur depuis 2007 et, d’après l’Etat hébreu, il vise à empêcher les militants du Hamas d’obtenir des armes.