Plus de 30 000 personnes ont fui les combats entre l’armée régulière de la RDC et les rebelles de l’armée de libération de l’Ouganda (ADF/Nalu). Ces rebelles étaient basés dans la région de Béni, dans Nord-Est du pays, depuis la chute du dictateur ougandais Idi Amin Dada. Ces dernières années, ils étaient même devenus inopérants et commençaient à se fondre avec la population.
« Selon des sources fiables, ces ADF-Nalu sont composés de plus ou moins 20% d’Ougandais et le reste sont des Congolais », a expliqué Nicaise Kibelbel Oka, directeur du journal Les Coulisses, joint à Kampala.
« Le gouvernement se bat avec un ennemi dont, au départ, l’identité est faussée », a dit notre confrère. Selon Nicaise Kibelbel Oka, la population de Béni, Ruhenzori et Ngeti se demandent pourquoi le gouvernement passe à l’offensive maintenant.
« Ces ADF-Nalu n’attaquent presque jamais la population locale ; ils font des raids quant à ils des comptes à régler avec les leurs quand ils ont des comptes à régler à les leurs qui les ont trahis », a-t-il expliqué.