La protestation a déclenché des affrontements à Benghazi entre les activistes et la police. D’après des media locaux, les manifestants ont lapidé les forces de l’ordre. Pour disperser la foule, la police a tiré des balles en caoutchouc. Les autorités parlent de 38 blessés.
C’est l’arrestation d’un militant des droits de l’homme qui a provoqué la colère, indiquent des témoins. Il représentait les victimes de la fusillade qui eu lieu en 1996 dans la prison d’Abu Salim.
Les media d’état ont ignoré le mouvement de protestation. En revanche, ils ont souligné que des partisans de Mouammar Kadhafi étaient descendus dans les rues dans plusieurs villes du pays pour manifester leur soutien au Guide de la Revolution, notamment à Benghazi et Tripoli, la capitale.
Comme en Tunisie et en Egypte, les militants d’opposition utilisent les reseaux sociaux d’internet pour organiser la contestation. Sur Facebook, ils appellent a la tenue d’une « journée de la rage » jeudi.