"Tout doit être entrepris pour assurer la paix" au Gabon selon l'Organisation internationale de la Francophonie

Pemandangan dari udara menunjukkan perkebunan bunga tulip saat matahari bersinar di kota Korschenbroich, Jerman.

La secrétaire générale de la Francophonie, Michaëlle Jean, réagit après avoir pris connaissance de l’arrêt de la Cour constitutionnelle du Gabon.

La secrétaire générale estime qu'il faut tirer tous les enseignements nécessaires de cette grave crise postélectorale, rendre hommage également à la forte mobilisation des électrices et des électeurs.

"Je tiens à saluer de nouveau les Gabonaises et les Gabonais qui, le jour du scrutin, ont su accomplir fièrement leur devoir citoyen, démontrer avec assurance et détermination leur indéniable et légitime attachement à l'État de droit, à la démocratie, ainsi que leur soif de justice et de vérité", a-t-elle déclaré.

La secrétaire générale exhorte l’ensemble des acteurs politiques à prendre acte et à tout engager, tout mettre en oeuvre pour qu’émerge une solution politique durable, dans l'intérêt supérieur du Gabon.

"Il est essentiel que tout soit entrepris pour assurer la paix, la sécurité, garantir l’expression des droits et des libertés. Nous appelons aussi urgemment à la libération des personnes arrêtées et détenues dans le cadre de cette crise postélectorale."

La secrétaire générale rappelle qu’à travers son envoyé spécial au Gabon, Ahmedou Ould Abdallah, ancien ministre des Affaires étrangères de la Mauritanie et diplomate aux Nations unies et à l’Union africaine, l’Organisation internationale de la Francophonie a pu suivre de manière constante, dès novembre 2015, le travail des institutions et le déroulement du processus électoral.

Les nombreuses missions d’accompagnement politique et technique, effectuées par Ahmedou Ould Abdallah, en concertation et coordination avec l'ensemble des partenaires régionaux et internationaux - UA, ONU, UE, CEEAC - visaient tout particulièrement à contribuer à asseoir un climat politique apaisé au Gabon, en vue de la tenue d’une élection présidentielle libre, fiable et transparente.