Le ministère de l'Intérieur n'a pas imputé directement ces décès aux troubles, mais les a placés dans ce contexte.
Il a indiqué dans un communiqué avoir été "informé de la découverte des corps sans vie de deux jeunes" lundi: l'un, identifié, qui aurait succombé à une blessure par arme blanche dans la banlieue de Dakar, un autre, non-identifié, à Ziguinchor (sud).
Le ministère "exhorte vivement les parents à éviter que les enfants ne participent à des manifestations violentes", propices aux agissements d'"individus malveillants" et à des "agressions, des vols, des pillages et autres actes de vandalisme".
A écouter Affaire Ousmane Sonko: troubles à Dakar, un policier tué en CasamanceLa veille, le ministère avait rapporté la mort accidentelle d'un policier, écrasé par un blindé engagé lors de heurts à Ziguinchor.
Ziguinchor, Dakar et sa région et d'autres lieux ont été lundi le théâtre de protestations et de violences contre le procès, annoncé mardi, de l'opposant Ousmane Sonko.
Lire aussi : Sénégal: heurts en Casamance à la veille du procès d'Ousmane SonkoM. Sonko, président du parti Pastef-les Patriotes et troisième de la présidentielle en 2019, est censé se présenter mardi devant une chambre criminelle à Dakar pour viols et menaces de mort sur une employée d'un salon de beauté de la capitale.
Il était toujours à Ziguinchor mardi matin, quelques instants avant le début de l'audience à des centaines de kilomètres de là, a dit à l'AFP le porte-parole de son parti, Ousseynou Ly.
M. Sonko, 48 ans, a toujours réfuté les accusations de viols et crié au coup monté du pouvoir pour l'empêcher de concourir à la présidentielle de 2024.