Trois responsables de groupes extrémistes tués en Egypte

Quelques personnes portent le corps d’un homme tué pendant les affrontements entre les forces de sécurité et les habitants d’al-Waraq island dans le sud du Caire, Egypte, 16 juillet 2017.

La police égyptienne a tué deux chefs du groupe islamiste Hasam au Caire ainsi qu'un leader jihadiste dans le Sinaï, lors de fusillades, a annoncé mardi le ministère de l'Intérieur.

Les autorités accusent Hasam d'être affilié aux Frères musulmans, mouvement classé "terroriste". Ces derniers mois, Hasam a revendiqué plusieurs assassinats et attentats contre les forces de sécurité au Caire et dans le delta du Nil.

Selon le ministère de l'Intérieur, la police a reçu des informations selon lesquelles des chefs de Hasam se préparaient à "transférer leurs armes et équipements et cherchaient à se reloger dans une nouvelle cache dans les limites est du Caire".

Elle a alors installé des points de contrôle sur des routes menant à cette zone. A l'un de ces points, une voiture suspecte s'est approchée et ses passagers ont ouvert le feu, s'attirant une riposte des policiers qui ont tué les deux membres de Hasam, des "étudiants de 24 et 21 ans qui sont parmi les leaders les plus importants du groupe terroriste", a précisé le ministère dans un communiqué.

Dans leur véhicule, la police a trouvé des fusils automatiques ainsi que des munitions, des armes et des équipements de communications, selon le ministère qui n'a pas précisé la date de la fusillade.

Sur son compte Twitter, le groupe Hasam a affirmé lundi avoir tué "27 membres des milices de l'occupation militaire", en allusion aux forces de sécurité, depuis sa création il y aun an.

Depuis la destitution en 2013 par l'armée du président Mohamed Morsi, issu des Frères musulmans, des groupes extrémistes ont multiplié les attentats contre les militaires et les policiers, principalement dans la péninsule du Sinaï (est) où sévit le groupe jihadiste Etat islamique (EI).

Dans le nord du Sinaï, les forces de sécurité ont tué "Ahmed Hassan al-Nchou, l'un des plus importants membres" jihadistes dans cette région, a indiqué le ministère de l'Intérieur dans un communiqué séparé.

Lors d'une descente contre sa cache à Al-Arich, des combattants ont ouvert le feu sur les forces de sécurité qui ont riposté, tuant ce "responsable qui était chargé du recrutement au sein des groupes extrémistes", a-t-il ajouté.

Avec AFP