"Je vais demander une grande enquête sur les fraudes électorales, notamment sur les électeurs inscrits pour voter dans deux Etats, les illégaux et même ceux enregistrés sur les listes électorales et qui sont décédés (et pour certains depuis longtemps)", a-t-il indiqué sur Twitter au petit matin.
"En fonction des résultats, nous renforcerons les procédures de vote", a ajouté le président.
M. Trump a dit ces derniers jours aux chefs du Congrès que selon lui jusqu'à cinq millions de personnes pourraient avoir voté illégalement le 8 novembre.
"Selon ses propos, de trois à cinq millions de personnes pourraient avoir voté illégalement, un chiffre basé sur les études que nous avons vues", avait déclaré mardi le porte-parole de la Maison Blanche Sean Spicer lors de son point presse quotidien.
Aucune preuve de fraudes lors des élections présidentielle et législatives du 8 novembre n'a à ce jour été rendue publique. Si ces affirmations étaient vraies, cela constituerait le plus gros scandale politique de l'histoire du pays.
Cependant, avait noté M. Spicer, Donald Trump a confiance dans le résultat de l'élection.
Le magnat de l'immobilier a perdu le vote populaire contre son adversaire démocrate Hillary Clinton, qui a remporté 2,9 millions de voix de plus, mais il a malgré tout remporté le scrutin grâce à la répartition des grands électeurs Etat par Etat (304 grands électeurs contre 227 pour Mme Clinton).
Sean Spicer a avancé que selon "les études et les preuves" que "des gens" ont portées à l'attention de M. Trump, 14% des votants "n'étaient pas des citoyens américains".
M. Trump avait déjà cité par le passé une étude du centre de recherche Pew de 2012 selon laquelle plus de "1,8 million de personnes décédées figuraient sur les listes électorales". Mais ce rapport ne fournissait aucun élément permettant de penser que des personnes auraient pu voter pour le compte de ces personnes décédées.
Il a aussi cité des travaux de la Old Dominion University suggérant que 14% des non citoyens affirmaient être enregistrés sur les listes électorales. Cette dernière étude a été pointée du doigt pour son manque de fiabilité.
Avec AFP