Trump ratifie le plan de relance de l'économie américaine

Le président Donald Trump dans le bureau ovale de la Maison Blanche à Washington, le 27 mars 2019.

Le président Donald Trump a signé dimanche soir le nouveau plan de relance économique de 900 milliards de dollars adopté in extremis par le Congrès la semaine dernière. Ce plan accorde des aides aux ménages et aux petites entreprises.

Le président Trump exigeait une revalorisation des chèques d'aide aux familles en difficulté, s'opposant ainsi aux élus de son propre parti qui ont voté pour le plan. Il avait indiqué qu’il voulait que le chèque pour chaque adulte gagnant jusqu’à 75.000 dollars par an passe de 600 à 2000 dollars. Finalement, il a signé le plan tel quel, dans une volte-face spectaculaire alors qu'il refusait de signer le plan sans ses amendements.

"Je ratifie cette législation pour restaurer les allocations chômage, arrêter les expulsions (locatives), apporter de l'assistance aux bailleurs, ajouter des fonds supplémentaires au programme de prêts aux entreprises, permettre aux employés de l'aérien de retourner au travail et donner des fonds substantiels en plus pour la distribution des vaccins", a expliqué Donald Trump, dans un communiqué.

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Son opposition de dernière minute d'apposer son sceau au plan sans une revalorisation des chèques d'aide aux familles en difficulté, avait pris de court même dans son propre camp car il a passé son temps, lors des négociations du compromis, à dénoncer des fraudes supposées ayant conduit selon lui à sa défaite lors de l'élection du 3 novembre.

Des millions d’Américains risquaient de perdre leur allocation chômage et les services fédéraux pourraient fermer à partir de mardi s’il n’avait pas ratifié la loi.

Le nouveau plan de relance prolonge jusqu'à mi-mars ces aides fédérales versées aux chômeurs, accorde des prêts garantis aux entreprises, prévoit des milliards de dollars d'aides aux PME, aux sociétés de la restauration, de l'hôtellerie, du transport aérien et prolonge le moratoire interdisant les expulsions de personnes ne pouvant payer leur loyer.

Le plan suspend aussi les saisies immobilières et prévoit des fonds pour la distribution des vaccins anti-Covid.

Le président Trump a également signé dans la foulée la proposition de loi de financement de l'Etat fédéral; ce qui permet d'éviter la fermeture mardi des services publics.

"Je suis content de savoir que les Américains vont recevoir une assistance plus que nécessaire alors que notre pays continue de lutter contre la pandémie", a salué dimanche soir, dans un tweet, Mitch McConnell, le chef de file des sénateurs républicains.

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Le sénateur républicain Mitt Romney, lui, s'est déclaré "soulagé". "L'aide dont ils en ont désespérément besoin est maintenant en route vers les travailleurs, les familles et les petites entreprises à travers le pays", a-t-il tweeté.

La cheffe des démocrates à la Chambre des représentants, Nancy Pelosi, a affirmé qu'il s'agissait "d'un acompte à ce qui nécessaire pour enrayer le virus, mettre de l'argent dans les poches des Américains et honorer nos héros". "Nous devons rapidement prendre davantage de mesures", a-t-elle tweeté.

Le nouveau plan de relance prolonge jusqu'à mi-mars ces aides fédérales versées aux chômeurs, accorde des prêts garantis aux entreprises, prévoit des milliards de dollars d'aides aux PME, aux sociétés de la restauration, de l'hôtellerie, du transport aérien etc -- prolonge le moratoire interdisant les expulsions de personnes ne pouvant payer leur loyer, suspend les saisies immobilières et prévoit des fonds pour la distribution des vaccins anti-Covid.

Sans la signature de Donald Trump, toutes ces mesures ne pouvaient entrer en vigueur.

Ces aides sont cruciales cat la reprise économique est au point mort à cause de nouvelles restrictions et aux déplacements dues à la flambée des infections de Covid-19.

Elles sont "la seule bouée de sauvetage évitant à des millions de familles de tomber dans la pauvreté" selon Andrew Stettner du groupe de réflexion progressiste The Century Foundation.

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"Sans une allocation chômage ou un salaire, des familles n'auront pas les moyens de s'acheter à manger, conserver leur maison ou leur voiture, acheter des médicaments importants, feront face à de difficiles épreuves de sorte que retrouver un emploi et sortir du trou dans lequel les aura plongées la récession seront un combat", prévient M. Stettner. Les Afro-Américains et les Hispaniques sont les plus affectés, d'après lui.