Trump reçoit des transfuges nord-coréens dans le Bureau ovale

Le président américain Donald Trump parle aux côtés de Ji Seong-ho, actuellement étudiant en droit à l'université de Dongguk, lors d'une rencontre avec des transfuges nord-coréens au bureau ovale de la Maison Blanche, Washington, 2 février 2018.

Le président américain Donald Trump a reçu vendredi des transfuges nord-coréens dans le Bureau ovale, une rencontre chargée en symboles dans une période de vives tensions entre les Etats-Unis et le régime de Pyongyang.

L'un de ces six transfuges, Ji Seong-ho, qui a fui la Corée du Nord en 2006, faisait partie des invités d'honneur de M. Trump lors de son discours sur l'état de l'Union au Congrès mardi. Brandissant des béquilles, Ji Seong-ho avait été longuement ovationné par les parlementaires.

Louant des histoires individuelles "incroyables et véritables sources d'inspiration", M. Trump a écouté un à un les témoignages de ces hommes et ces femmes assis autour de lui.

Evoquant une échange téléphonique avec son homologue président sud-coréen Moon Jae-In, il a par ailleurs réaffirmé sa conviction que les contacts noués entre le Nord et et le Sud à la faveur des jeux Olympiques d'hiver à Pyeongchang étaient "une bonne chose" tout en restant prudent sur leur issue.

"Peut-être que quelque chose de bon peut sortir des jeux Olympiques, qui sait ?", a-t-il affirmé.

Lors de son discours devant le Congrès, M. Trump avait dénoncé avec force l'attitude de Pyongyang, affirmant qu'aucun régime n'avait "opprimé ses propres citoyens" aussi "brutalement que la dictature cruelle de Corée du Nord".

A cette occasion, il avait aussi mis en garde contre "la complaisance et les concessions" face à la menace nucléaire nord-coréenne, promettant de ne pas répéter "les erreurs" des précédentes administrations.

>> Lire aussi : Pyongyang accuse les Etats-Unis d'être de "flagrants violateurs des droits"

Evoquant une échange téléphonique avec son homologue président sud-coréen Moon Jae-In, il a par ailleurs réaffirmé sa conviction que les contacts noués entre le Nord et et le Sud à la faveur des jeux Olympiques d'hiver à Pyeongchang étaient "une bonne chose" tout en restant prudent sur leur issue.

"Peut-être que quelque chose de bon peut sortir des jeux Olympiques, qui sait ?", a-t-il affirmé.

Lors de son discours devant le Congrès, M. Trump avait dénoncé avec force l'attitude de Pyongyang, affirmant qu'aucun régime n'avait "opprimé ses propres citoyens" aussi "brutalement que la dictature cruelle de Corée du Nord".

A cette occasion, il avait aussi mis en garde contre "la complaisance et les concessions" face à la menace nucléaire nord-coréenne, promettant de ne pas répéter "les erreurs" des précédentes administrations.

En 2017, les tensions sur la péninsule ont atteint des sommets alors que Pyongyang menait toute une série d'essais militaires, y compris des tirs de missiles balistiques intercontinentaux censés avoir mis à sa portée le territoire continental américain.

L'annonce surprise par la Corée du Nord de l'envoi de sportifs pour participer aux jeux Olympiques d'hiver à Pyeongchang a cependant déclenché un intense processus diplomatique.

Le bilan de la Corée du Nord en matière de droits est régulièrement montré du doigt par la communauté internationale.

Une commission de l'ONU avait publié en 2014 un rapport accablant concluant que la Corée du Nord se rendait coupable d'exactions "sans égal dans le monde contemporain". Les enquêteurs des Nations unies avaient recueilli des témoignages d'exilés nord-coréens et documenté un vaste réseau de camps de prisonniers, ainsi que des cas de torture, d'exécutions sommaires et de viols.

La Corée du Nord avait qualifié le rapport de fiction inventée par les Etats-Unis et leurs alliés.

Avec AFP