Au lendemain d'un point de presse du président de cette puissante commission, et après les révélations de la chaîne NBC sur les vives tensions avec son secrétaire d'Etat Rex Tillerson, le président américain a conseillé aux élus de se concentrer sur autre chose que l'ingérence étrangère dans le présidentielle de 2016.
"Pourquoi la commission du Renseignement n'enquête-t-elle pas sur les chaînes de fausses informations dans NOTRE pays pour comprendre pourquoi tant de nos informations sont créées de toutes pièces", a-t-il lancé dans une série de tweets matinaux.
La commission cherche à déterminer le niveau d'ingérence de la Russie, notamment par une campagne de désinformation sur les réseaux sociaux, mais aussi à identifier d'éventuels relais aux Etats-Unis, potentiellement au sein de l'équipe de campagne de Donald Trump.
Après avoir assuré mercredi avoir "pleinement confiance" en Rex Tillerson, Donald Trump a enfoncé le clou jeudi en assurant que le chef de la diplomatie n'avait "jamais menacé de démissionner".
"Ce sont de fausses informations de NBC News. Bas niveau de journalisme et d'information. Pas la moindre vérification avec moi", a-t-il ajouté.
Selon la chaîne américaine, Rex Tillerson a traité Donald Trump de "débile" à l'issue d'une réunion au Pentagone cet été et menacé de démissionner à la même époque en raison de différends profonds avec le président.
L'ancien patron géant pétrolier ExxonMobil a été contraint mercredi de réaffirmer son soutien au locataire de la Maison Blanche, assurant n'avoir "jamais envisagé" de quitter ses fonctions mais en esquivant sur les questions des mots qu'il aurait utilisés pour le qualifier.
Avec AFP