Trump soutient des efforts pour mieux contrôler les antécédents lors d'achat d'armes à feu

Le président Donald Trump, la Première dame Melania Trump, et le docteur Igor Nichiporenko, lors d'une visite au centre médical Broward Health North à Pompano Beach, en Floride, le 16 février 2018.

Le président américain Donald Trump est favorable à un renforcement du contrôle des antécédents lors de l'achat d'une arme à feu, a indiqué la Maison Blanche, quelques jours après une fusillade meurtrière dans un lycée de Floride.

"Tandis que les discussions se poursuivent et que des modifications sont envisagées, le président soutient les efforts pour améliorer le système fédéral de contrôle des antécédents", a précisé la porte-parole de l'exécutif Sarah Sanders, dans un communiqué.

"Le président a parlé vendredi avec le sénateur (républicain John) Cornyn au sujet du projet de loi bipartisan que le sénateur (démocrate Chris) Murphy et lui ont présenté pour améliorer la législation fédérale" sur le contrôle des antécédents criminels, a-t-elle poursuivi.

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Nikolas Cruz, un ancien élève du lycée Marjory Stoneman Douglas de Parkland, au nord de Miami (Floride), a ouvert le feu au fusil semi-automatique mercredi dans les couloirs de l'établissement, faisant 17 morts dont une majorité d'adolescents.

Agé de 19 ans, il avait obtenu l'autorisation d'acheter son arme malgré des signalements pour comportement violent.

En images : fusillade dans un lycée de Floride

Un projet de loi, porté par les deux sénateurs mais concocté par un groupe de parlementaires républicains et démocrates, a été présenté en novembre "pour s'assurer que les autorités fédérales et locales appliquent la législation existante et signalent correctement les casiers judiciaires pertinents au Fichier national de vérification instantanée du casier judiciaire (NICS)", selon un communiqué diffusé à l'époque.

C'est ce fichier que les armuriers doivent impérativement consulter avant de vendre une arme, afin de vérifier le casier judiciaire de l'acheteur, et s'il a le droit d'en acquérir une.

Lors d'une courte allocution télévisée jeudi, le président Donald Trump n'a prononcé "arme à feu" à aucun moment mettant plutôt l'accent sur la nécessité de repérer les personnes souffrant de problèmes psychiatriques.

Avec AFP