Les pays membres de l'UE ont prolongé son mandat jusqu'au 14 janvier 2019, précise dans un communiqué le Conseil de l'UE (qui représente les 28).
Cette mission civile, lancée en avril 2014 à destination de la police, de la gendarmerie et de la garde nationale maliennes, est menée parallèlement une mission militaire de l'UE de formation des forces armées de ce pays africain.
Baptisée "EUCAP Sahel Mali", elle est établie à Bamako et dirigée par le diplomate allemand Albrecht Conze.
"Le Conseil a également alloué un budget de 29,7 millions d'euros à la mission pour la période allant du 15 janvier 2017 au 14 janvier 2018", est-il souligné dans le communiqué.
Il s'agit d'aider le gouvernement malien à réformer son secteur de la sécurité mais aussi "à maintenir son autorité sur l'ensemble du territoire", rappelle l'UE.
Le Mali lutte toujours sur son vaste territoire (1,2 million de km2) contre des groupes jihadistes, qui avaient occupé le nord du pays en 2012 avant d'être dispersés par une intervention internationale, toujours en cours.
La mission de l'ONU au Mali (Minusma), forte de 11.000 hommes, est régulièrement attaquée, tout comme les forces maliennes, au point d'avoir subi en 2016 les pertes les plus lourdes des forces onusiennes en activité.
Vendredi s'ouvre à Bamako un sommet Afrique-France qui doit être en partie consacré à la sécurité et aux besoins de formation sur le continent dans ce secteur.
La France en particulier, qui conduit l'opération Barkhane (une force contreterroriste active dans cinq pays du Sahel dont le Mali), souhaite réduire la nécessité de ses interventions militaires.
Avec AFP