Une véritable course contre la montre s’est engagée cette semaine dans la capitale autrichienne pour conclure un accord sur le programme nucléaire de l’Iran.
Les pourparlers ont repris ce mardi à Vienne entre Téhéran et les grandes puissances du « 5+1 », à savoir les États-Unis, la Grande Bretagne, la Chine, la France, la Russie et l’Allemagne.
Le secrétaire d'État américain, John Kerry, s’est montré prudemment optimiste, qualifiant les négociations de cruciales. Pour le chef de la diplomatie américaine, il est impératif que l'Iran prouve au monde que son programme nucléaire est pacifique, c’est-à-dire, que ce programme ne servira pas à développer l'arme nucléaire.
Quant à son homologue iranien, Mohamed Javad Zarif, il a laissé entendre qu’une entente est possible, mais il a lancé une mise en garde aux médiateurs occidentaux contre toute « demande excessive ».
Jusqu'à maintenant, les tractations ont achoppé sur la capacité d'enrichissement d'uranium réclamée par l'Iran. L'uranium peut aider à fabriquer la bombe atomique s’il est enrichi à un niveau élevé, mais sert de combustible à la production d'électricité à un faible degré. La communauté internationale exige des garanties strictes, en échange de la levée des sanctions qui étranglent l'économie iranienne.
La date-butoir pour sceller un pacte définitif a été fixée au 24 novembre 2014.