Un des activistes de Filimbi arrêté à Kisangani, transféré à Kinshasa

La cour d'appel de Goma, en RDC, a réduit vendredi 4 mars 2016 la peine de prison de six jeunes de la Lucha de deux ans à six mois. (VOA/Charly Kasereka)

Le mouvement "citoyen" congolais Filimbi exige la libération immédiate d'un de ses membres arrêté la semaine dernière à Kisangani (nord-est) et transféré vendredi à Kinshasa, la capitale de la RDC.

Filimbi réclame la tenue de la présidentielle cette année en République démocratique du Congo, comme le prévoit la Constitution.

Âgé de 27 ans, Jean de dieu Kilima a été arrêté le 8 juillet à Kisangani (troisième ville du pays), en marge d'une conférence de presse appelant le président Joseph Kabila à abandonner son poste à la date du 20 décembre, au terme de son second mandat, sous peine d'exposer le pays à un soulèvement populaire.

La situation politique est tendue en RDC où l’élection présidentielle devant avoir lieu avant la fin de 2016 est devenue incertaine. La Commission nationale électorale indépendante évoque la nécessite de réviser le fichier électoral; une opération qui doit, selon elle, prendre au moins 13 mois.

Le président Kabila, au pouvoir depuis 2001, a appelé à un dialogue mais une bonne partie de l’opposition n’en veut pas l’accusant des manœuvres pour retard les élections et pour rester au pouvoir au-delà des limites constitutionnelles.

M. Kabila a déjà été élu par deux fois, en 2006 et en 2016. La Constitution prévoit la tenue de la présidentielle avant la fin du mandat sortant, en décembre 2016, et limite à deux le nombre de mandats présidentiels.

Avec AFP