Cette frange de l'opposition a accepté de dialoguer avec tous les acteurs, dont les prisonniers politiques.
La réunion, qui a eu lieu au siège de l'UPADS à Diata, a permis à l'opposition républicaine de fixer les esprits sur sa participation au prochain dialogue inclusif. Pascal Tsaty Mabiala, le chef de file de l'opposition, a souligné l'importance de ce dialogue, qui selon lui, ne devrait pas aller dans tous les sens, comme en 1991, lors de la conférence nationale.
"On sent qu'il y a une nécessité d'apaisement dans le pays, et l'élection présidentielle qui a souvent été un moment particulier dans notre pays pourrait encore davantage perturber ce climat qui est déjà pesant", a-t-il indiqué.
L'opposant a ajouté à l'issue de l'échange avec les membres du conseil du dialogue : "Nous avons proposé que nous regardions la gouvernance électorale, la question de la gouvernance économique, la lutte contre la corruption. Et puis la question du Pool, nous sommes attachés au règlement définitif de la question du Pool".
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Il y a quelques mois, lors de la nomination de Martin Mberi à la tête du Conseil national de dialogue, toute l'opposition avait rejeté sa démarche de vouloir organiser un quelconque dialogue à la place de la communauté internationale.
Les lignes ont bougé, et une partie de l'opposition a reçu les membres du Conseil national de dialogue.
Christian Dzinga Bouanga est directeur de cabinet de Martin Mberi, secrétaire permanent du Conseil. "L'opposition a apprécié très positivement la démarche du secrétaire permanent", a dit M. Bouanga.
Christian Dzinga Bouanga a expliqué que le conseil s'est déplacé à Diata, au siège de l'UPADS, pour écouter les problèmes de l'opposition qui pourraient faire l'objet de discussions au cours du prochain dialogue.
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"La première phase du dialogue a commencé, c'est-à-dire, la concertation avec les forces vives de la nation. En ce qui concerne le dialogue, il n'y a pas de problème tabou", a-t-il souligné.
Vendredi, le Conseil de dialogue rencontre les membres de la Majorité présidentielle, et à partir du 16 octobre, il sera reçu au Centre politique. Aucun programme n'est encore connu au sujet des opposants dits radicaux tels Claudine Munari ou Mathias Dzon.