Il lui est reproché d'avoir lancé son journal, "Salam info", à N'Djamena alors que l'autorisation de parution avait été délivrée à Bongor, dans le sud du Tchad, a indiqué le porte-parole de la police, Paul Manga. M. Inoua Doulguet a été entendu jeudi à la police judiciaire de N'Djamena. On lui reproche le grief de "faux et usage de faux".
Mercredi, le Tchad a connu une journée sans presse demandée par l'Union des journalistes du Tchad (UJT), pour dénoncer les "agressions que subissent les journalistes au Tchad".
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Au Tchad, "les reporters sont régulièrement arrêtés après la publication de certains articles. La plupart d’entre eux sont libérés assez rapidement et comparaissent libres, mais quelques-uns ont subi de mauvais traitements en prison", rapporte l'ONG Reporters sans frontières (RSF) sur son site internet.
Le Tchad était en 2017 classé 121e sur 180 dans le classement de la liberté de la presse de RSF.
Avec AFP