En quelques heures de, cet imbroglio judiciaire a créé la confusion au Brésil, à trois d'une élection présidentielle parmi les plus incertaines de son histoire.
"Je réaffirme la teneur des d&cisions prises antérieurement, en décrétant la mise en oeuvre immédiate de la mesure de libération dans un délai maximum d'une heure", écrit le jugeRogério Favreto.
Ce magistrat se trouvait de permanence ce week-end au TRF4, et avait décidé à la surprise générale d'accepter une demande d'Habeas Corpus présentée vendredi par plusieurs députés du Parti des Travailleurs (PT), fondé par Lula en 1980.
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Il avait même demandé que cette libération ait lieu dès dimanche, "selon le régime d'urgence".
Mais le juge Gebran Neto, qui siège à la même cour, avait ordonné ensuite à la police fédérale de s'abstenir "de pratiquer un quelconque acte qui modifie la décision collégiale" d'emprisonner Lula.
L'ex-président (2003-2010), en tête des intentions de vote pour la présidentielle d'octobre, avait été condamné à 12 ans et un mois de prison pour corruption par ce même TRF4 en janvier dernier..
Avec AFP