Le juge d'Hawaï, Derrick Watson, a expliqué qu'il transformait son ordre temporaire en une injonction préliminaire.
Une telle forme juridique permet généralement que la décision n'ait plus besoin d'être renouvelée, a expliqué le procureur général d'Hawaï Doug Chin.
Cela signifie également que l'administration Trump ne pourra amender cette version du décret tant qu'il est contesté en justice.
Le juge Watson avait suspendu la première mouture du décret migratoire le 15 mars, la veille de l'entrée en vigueur de l'interdiction de laisser pénétrer sur le sol américain les ressortissants de six pays à majorité musulmane.
Les deux versions de ce décret migratoire voulu par le président américain ont été sévèrement critiquées car elles étaient interprétées comme un acte dirigé envers les musulmans désireux de se rendre aux Etats-Unis.
Dans sa première contestation, le juge Watson avait considéré plausible "de conclure que cibler ces pays revenait à cibler l'Islam", la population des pays concernés étant de 90,7 à 99,8% de confession musulmane.
Selon Donald Trump, ce décret migratoire est nécessaire pour garantir la sécurité des Etats-Unis en empêchant l'entrée d'extrémistes radicaux sur le sol américain.
Le département américain de la Justice devrait faire appel.
Avec AFP