Samuel Kalalei, âgé de 23 ans, a été testé positif à l'EPO à l'issue du marathon de Rotterdam (Pays-Bas) en avril dernier, qu'il avait terminé à la 7e place en 2h 10 min 44 sec, son record personnel.
Kalalei, vainqueur du marathon d'Athènes en novembre 2017, était déjà suspendu provisoirement depuis le 4 juin et la notification de son contrôle positif.
De nombreux athlètes kényans ont été suspendus pour dopage ces dernières années, notamment la championne olympique de marathon de Rio-2016 Jemima Sumgong.
Lire aussi : L'AMA n'a "pas de preuve" d'un dopage institutionnalisé chez les athlètes au KenyaLe pays d'Afrique de l'est fait face à un "problème grave" de dopage, a estimé en septembre dans un rapport l'Agence mondiale antidopage (AMA), qui a toutefois conclu qu'il n'existait aucune preuve de l'existence d'un dopage "institutionnalisé" au Kenya.
L'AIU, organe indépendant chargé des questions d'intégrité et de dopage en athlétisme, a été mis en place en avril 2017 à la suite des scandales de dopage et de corruption ayant touché l'athlétisme mondial.
Avec AFP