Moudawi Ibrahim Adam, professeur d'ingénierie à l'Université de Khartoum, avait été arrêté en décembre lors d'un coup de filet contre des leaders et des militants de l'opposition, pendant des manifestations contre la hausse des prix.
"Il est impliqué dans la gestion d'une organisation criminelle et dans des activités d'espionnage au profit d'ambassades étrangères en échange d'argent", a indiqué le procureur Babikir Abdel Latif dans un communiqué.
M. Ibrahim Adam sera également jugé pour avoir "publié des mensonges sur l'utilisation d'armes chimiques (par les forces gouvernementales) et avoir porté atteinte à l'image de l'Etat", a indiqué le procureur.
En septembre, l'ONG de défense des droits de l'Homme Amnesty International avait affirmé que les forces soudanaises avaient procédé à une trentaine d'attaques chimiques dans une région montagneuse du Darfour, tuant plus de 200 personnes, dont plusieurs enfants.
Les autorités soudanaises ont fermement nié ces accusations.
Avec AFP