Un millier d'entreprises attendues pour des rencontres franco-africaines à Paris

La Une du site des "Rencontres Africa 2016", le 6 septembre 2016.

La France, "hub" vers l'Afrique ? Plus de mille entreprises françaises et africaines participeront les 22 et 23 septembre aux "Rencontres Africa 2016" à Paris, un événement destiné à booster les relations avec ce continent aux perspectives de développement alléchantes.

Pendant deux jours aux "Rencontres Africa 2016", les participants à ces rencontres se retrouveront pour établir des contacts et échanger, mais aussi assister à diverses sessions sur le financement des entreprises, la croissance partagée ou encore la numérisation.

"C'est la plus importante manifestation économique sur l'Afrique jamais organisée en France", a déclaré le secrétaire d'Etat au Commerce extérieur, Matthias Fekl, lors d'une conférence de presse.

"Je ne doute pas (...) que nous réussirons à valoriser la place de la France et de Paris comme un hub incontournable pour l'Afrique", a-t-il ajouté.

Selon le secrétaire d'Etat, l'Afrique représente "l'un des principaux excédents commerciaux" de la France.

En 2015, plus de 40.000 entreprises françaises ont exporté vers des pays africains, soit un tiers des entreprises exportatrices, et les ventes françaises vers le continent ont augmenté de 4%.

Pour autant, la France, ancienne puissance coloniale encore très active politiquement et militairement en Afrique, a perdu des parts de marché sur le continent.

"Nous sommes dans un besoin d'accélérer les échanges, d'augmenter ces échanges, dans l'intérêt des deux parties", a souligné Lionel Zinsou, ancien Premier ministre béninois et coprésident de la fondation AfricaFrance, qui organise ces rencontres.

Pour le responsable, cette manifestation se situe dans la perspective de la préparation du sommet Afrique-France qui doit se tenir en janvier à Bamako.

"Comme les emplois viennent des entreprises, c'est une bonne chose que les idées des entreprises soient entendues par les chefs d'Etat", a-t-il jugé, indiquant que ces derniers arriveraient tous au sommet de Bamako avec en tête le "problème de la réduction de la pauvreté" et celui de "l'emploi des jeunes".

"Les entreprises ont des réponses à ça", a-t-il insisté.

Avec AFP