Un virus de l’herpès (HSV-1) a suivi et évolué avec les migrations humaines, et vient confirmer les origines africaines de l’humanité. C’est ce qu’a déterminé une équipe de l’Université de Madison, dans le Wisconsin aux Etats-Unis. Ses travaux ont été dirigés par le professeur Curtis Brandt, et publiés dans la revue PLos One.
Dans une interview avec la Voix de l’Amérique (VOA), Cécile Ane de l’Université de Toulouse, qui a participé à ces travaux, a expliqué pourquoi l’équipe avait choisi ce virus pour prouver son hypothèse.
« Nous avons analysé le virus de l’herpès de type 1, qui cause en général l’herpès labial –c’est à dire les boutons de fièvre. Et ce virus affecte vraiment toutes les populations du monde » a déclaré Mme Ane. « C’était intéressant pour notre étude parce que premièrement, il est facile à collecter, et deuxièmement, ce virus n’est pas mortel et les gens en général, quand ils l’attrapent, ils l’ont après pendant toute leur vie. Le virus reste dormant » dans le corps.
Ces atouts du virus ont permis aux chercheurs de tester leurs hypothèses. Et c’est ainsi que l’analyse du code génétique complet du virus a permis à l’équipe de confirmer l’hypothèse que le peuplement de la planète s’est fait à partir de l’Afrique.
« Les anthropologues nous disent que l’homme anatomiquement moderne s’est développé à peu près en Afrique il y a 100 000 à 200 000 ans » rappelle Mme Ane. « Et puis un groupe d’entre eux a migré par le Moyen Orient et ensuite a colonisé d’une part l’Europe en allant vers l’Ouest, et d’autre part l’Asie en allant vers l’Est. Ensuite – cela devait être vers il y a 20 000 ans – à partir de l’Asie a pu coloniser les Amériques en passant par le détroit de Béring, et le pont terrestre, la mer s’étant retirée ».
C’est également ce que les généticiens moléculaires affirment à propos de la propagation des humains sur la planète, a ajouté Mme Ane.
Et justement, l’analyse détaillée des souches virales de l’herpès (HSV-1) a confirmé les dires des anthropologues et généticiens.
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Dans une interview avec la Voix de l’Amérique (VOA), Cécile Ane de l’Université de Toulouse, qui a participé à ces travaux, a expliqué pourquoi l’équipe avait choisi ce virus pour prouver son hypothèse.
« Nous avons analysé le virus de l’herpès de type 1, qui cause en général l’herpès labial –c’est à dire les boutons de fièvre. Et ce virus affecte vraiment toutes les populations du monde » a déclaré Mme Ane. « C’était intéressant pour notre étude parce que premièrement, il est facile à collecter, et deuxièmement, ce virus n’est pas mortel et les gens en général, quand ils l’attrapent, ils l’ont après pendant toute leur vie. Le virus reste dormant » dans le corps.
Ces atouts du virus ont permis aux chercheurs de tester leurs hypothèses. Et c’est ainsi que l’analyse du code génétique complet du virus a permis à l’équipe de confirmer l’hypothèse que le peuplement de la planète s’est fait à partir de l’Afrique.
« Les anthropologues nous disent que l’homme anatomiquement moderne s’est développé à peu près en Afrique il y a 100 000 à 200 000 ans » rappelle Mme Ane. « Et puis un groupe d’entre eux a migré par le Moyen Orient et ensuite a colonisé d’une part l’Europe en allant vers l’Ouest, et d’autre part l’Asie en allant vers l’Est. Ensuite – cela devait être vers il y a 20 000 ans – à partir de l’Asie a pu coloniser les Amériques en passant par le détroit de Béring, et le pont terrestre, la mer s’étant retirée ».
C’est également ce que les généticiens moléculaires affirment à propos de la propagation des humains sur la planète, a ajouté Mme Ane.
Et justement, l’analyse détaillée des souches virales de l’herpès (HSV-1) a confirmé les dires des anthropologues et généticiens.