Les forces nigérianes "ont repoussé avec succès une attaque terroriste de Boko Haram" contre une base militaire dans la ville d'Arge, dans l'Etat de Borno, a déclaré un porte-parole de l'armée, Texas Chukwu, dans un communiqué.
"Plusieurs" assaillants "ont été neutralisés tandis que d'autres, blessés par balle, ont pris la fuite durant l'affrontement", a-t-il affirmé.
"Malheureusement, six soldats ont été blessés plus ou moins gravement et sont soignés dans un établissement militaire", a ajouté le porte-parole.
Selon lui, l'armée a détruit trois camions de Boko Haram et a récupéré un véhicule.
Lire aussi : Des centaines d'enfants de la milice anti-Boko Haram "libérés" au NigeriaLe 29 août, des jihadistes de Boko Haram affiliés au groupe Etat islamique (EI) avaient affirmé avoir tué "plusieurs" soldats nigérians dans des attaques au mortier contre la base militaire d'Arge. Ces allégations n'ont pas pu être confirmées de source indépendante.
La faction de Boko Haram soutenue par l'EI, connue sous le nom de groupe Etat islamique d'Afrique de l'Ouest (ISWAP), opère dans la région du lac Tchad et a intensifié ces derniers mois ses attaques contre des bases militaires dans l'Etat de Borno et celui, voisin, de Yobe.
De nombreux soldats ont été tués ou blessés lors de ces attaques ou sont portés disparus, mais l'armée a régulièrement nié ou minimisé ses pertes.
Lundi, au moins sept soldats nigérians ont été tués dans l'attaque d'une base militaire par des jihadistes de Boko Haram, à Metele, dans l'Eat de Borno, près de la frontière avec le Niger, selon l'armée.
Lire aussi : Primaires de deux principaux partis au NigeriaMais des militaires et des miliciens ont fait état d'un bilan plus lourd. "Nous avons perdu 18 hommes dans les combats qui ont duré sept heures", a déclaré à l'AFP un officier militaire depuis Maiduguri, la capitale de Borno.
L'insurrection jihadiste, débutée au Nigeria en 2009 et sa répression par l'armée, ont fait au moins 27.000 morts et provoqué une grave crise humanitaire avec 1,8 million de déplacés.
Avec AFP