Le chef du Pentagone est le premier responsable de l'administration Trump à partir en voyage officiel à l'étranger. Arrivé jeudi en Corée du Sud, il poursuivra vendredi au Japon une tournée destinée à rassurer ces alliés clés des Etats-Unis quant à l'engagement de Washington en matière de sécurité à leurs côtés.
Le président américain avait publiquement envisagé le retrait des soldats américains du sud de la péninsule coréenne et de l'archipel nippon, à défaut d'une hausse significative de la contribution financière de ces deux pays.
"Toute attaque contre les Etats-Unis ou nos alliés sera vaincue et l'utilisation d'armes nucléaires entraînera une réponse efficace et écrasante", a déclaré M. Mattis avant une réunion avec le ministre sud-coréen de la Défense Han Min-Koo.
Il a dit qu'il entendait à Séoul "souligner l'engagement prioritaire des Etats-Unis en faveur de notre alliance bilatérale" et "l'engagement total" à défendre la démocratie sud-coréenne.
La Corée du Nord a réalisé en 2016 deux essais nucléaires et des dizaines de tests de missiles.
Les experts s'accordent à dire que le régime de Pyongyang, dont l'ambition est de pouvoir porter le feu nucléaire sur le territoire continental américain, a fait d'énormes progrès vers cet objectif.
Dans son discours du Nouvel an, le dirigeant nord-coréen Kim Jong-Un avait vanté l'imminence d'un test de missile balistique intercontinental (ICBM).
Dans l'un de ses traditionnels tweets du soir, Donald Trump avait répliqué qu'un missile nord-coréen n'atteindrait jamais le territoire américain.
Jeudi, M. Mattis et le Premier ministre sud-coréen Hwang Kyo-Ahn sont convenus de poursuivre l'installation sur le sol sud-coréen d'un très controversé bouclier antimissile de fabrication américaine.
Avec AFP