Au moins treize morts et plus de 50 blessés dans l'attentat de Barcelone

Une intervention des pompiers après qu’un véhicule a foncé sur une foule, faisant plusieurs morts et de nombreux blessés à Barcelone, Espagne, 17 août 2017.

Au moins 13 personnes ont été tuées et plus de 50 blessées quand une camionnette a foncé dans la foule à Barcelone, deuxième ville d'Espagne.

"Nous pouvons confirmer qu'il y a 13 morts et plus de 50 blessés", a écrit sur Twitter a annoncé le responsable de l'Intérieur du gouvernement régional catalan, Joaquin Forn.

Cette attaque à l'aide d'une voiture ou d'un camion comme arme de terreur renvoie à un mode opératoire déjà utilisé lors d'attentats imputés ou revendiqués par le groupe Etat islamique à Nice, Berlin ou Londres.

Les Ramblas, promenade piétonne en son centre, est l'avenue la plus célèbre de Barcelone et attire de très nombreux touristes espagnols et étrangers.

-Le Palais royal espagnol et le gouvernement condamnent-

Le Palais royal espagnol et le chef du gouvernement Mariano Rajoy ont condamné l'attaque à la camionnette qui a fait au moins 13 morts jeudi sur la rue la plus touristique de Barcelone, dans le nord-est de l'Espagne.

"Les terroristes ne vaincront jamais un peuple uni qui aime la liberté face à la barbarie", a tweeté Mariano Rajoy, tandis que le palais du roi Felipe VI a écrit: "ils ne nous terroriseront pas. Toute l'Espagne est Barcelone. Les Ramblas appartiendront de nouveau à tous."

Sur Twitter, la Protection civile demande d'éviter les métros et trains passant par Ramblas pour faciliter l'accès des secours.

Des blessés ont été emmenés sur des civières vers un grand magasin de la chaine Corte Ingles, apparemment pour recevoir les premiers secours, a-t-il ajouté.

Des policiers demandent aux commerçants à proximité de la collision de laisser entrer les passsants et de baisser les rideaux derrière eux.

D'autres agents repoussaient la foule au delà de la grande place de Catalunya, criant "attaque terroriste".

Les stations de metro et de chemin de fer ont été fermées, ont annoncé sur Twitter les services des urgences de la ville.

"Tout à coup, j'ai entendu un bruit de collision et toute la rue s'est mise à courir en criant", a raconté un témoin, Amer Anwar, à la chaine de télévision Sky News.

Le chef du gouvernement espagnol Mariano Rajoy a fait savoir qu'il était en contact avec tous les services. "La priorité: soigner les blessés des Las Ramblas et faciliter le travail des forces de sécurité".

Washington propose son assistance

Le secrétaire d'Etat américain Rex Tillerson a assuré que les Etats-Unis étaient "prêts à assister" les autorités espagnoles après l'attentat qui a frappé Barcelone.

"Les terroristes à travers le monde doivent savoir que les Etats-Unis et leurs alliés sont déterminés à les trouver et les traduire en justice", a-t-il dit lors d'une conférence de presse avec son homologue japonais Taro Kono et les ministres de la Défense des deux pays.

Donald Trump s'est aussi exprimé sur Twitter : "Les États-Unis condamnent l'attentat terroriste à Barcelone, en Espagne, et nous ferons tout ce qui est nécessaire pour aider. Soyez dur et fort, nous vous aimons!".

Une heure avant son mari, la Première dame Melania Trump avait, elle aussi, publié sur le réseau social : "Pensées et prières pour Barcelone".

Le président français Emmanuel Macron a transmis "la solidarité de la France pour les victimes de la tragique attaque à #Barcelone", où une camionnette a percuté la foule, faisant au moins un mort et 32 blessés.