Deux membres de la sécurité présidentielle et des dizaines d'autres personnes, dont les deux vice-présidents du pays, ont été blessés le 23 juin lors d'un meeting électoral de M. Mnangagwa à Bulawayo (sud).
"Vous êtes sans doute au courant de ce qui s'est passé samedi quand une grenade a été jetée dans ma direction. Mais comme vous me voyez, cela signifie que je vais bien", a déclaré M. Mnangagwa, cité par le quotidien d'Etat The Herald.
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"C'était un incident mineur, on continue avec les élections" comme prévu, a-t-il ajouté lors d'une visite en Tanzanie.
Selon The Herald, le vice-président Kembo Mohadi et la ministre de l'Environment Oppah Muchinguri-Kashiri, qui ont été blessés dans l'explosion, ont été évacués vers l'Afrique du Sud voisine pour y être soignés.
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L'attentat - une première dans l'histoire contemporaine du Zimbabwe - n'a pas été revendiqué. Mais M. Mnangagwa, au pouvoir depuis novembre, a mis en cause les partisans de sa rivale, Grace Mugabe, l'ancienne Première dame.
Les autorités n'ont pas jusqu'à présent fait état d'arrestation dans le cadre de l'enquête.
M. Mnangagwa a succédé en novembre à Robert Mugabe, qui a été contraint de démissionner, sous la pression de l'armée et du parti au pouvoir, la Zanu-PF, après trente-sept ans au pouvoir.
Il est donné favori pour la présidentielle du 30 juillet.
Avec AFP