Une grenade contre un meeting de Mnangagwa au Zimbabwe

Des secouristes accourent après l'explosion d'une grenade d'un meeting du président Emmerson Mnangagwa à Bulawayo, au Zimbabwe, le 23 juin 2018.

Le président zimbabwéen Emmerson Mnangagwa a affirmé vendredi que l'attentat dont il est sorti indemne le week-end dernier en pleine campagne pour les élections générales du 30 juillet avait été perpétré au moyen d'une grenade.

Deux membres de la sécurité présidentielle et des dizaines d'autres personnes, dont les deux vice-présidents du pays, ont été blessés le 23 juin lors d'un meeting électoral de M. Mnangagwa à Bulawayo (sud).

"Vous êtes sans doute au courant de ce qui s'est passé samedi quand une grenade a été jetée dans ma direction. Mais comme vous me voyez, cela signifie que je vais bien", a déclaré M. Mnangagwa, cité par le quotidien d'Etat The Herald.

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"C'était un incident mineur, on continue avec les élections" comme prévu, a-t-il ajouté lors d'une visite en Tanzanie.

Selon The Herald, le vice-président Kembo Mohadi et la ministre de l'Environment Oppah Muchinguri-Kashiri, qui ont été blessés dans l'explosion, ont été évacués vers l'Afrique du Sud voisine pour y être soignés.

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L'attentat - une première dans l'histoire contemporaine du Zimbabwe - n'a pas été revendiqué. Mais M. Mnangagwa, au pouvoir depuis novembre, a mis en cause les partisans de sa rivale, Grace Mugabe, l'ancienne Première dame.

Les autorités n'ont pas jusqu'à présent fait état d'arrestation dans le cadre de l'enquête.

M. Mnangagwa a succédé en novembre à Robert Mugabe, qui a été contraint de démissionner, sous la pression de l'armée et du parti au pouvoir, la Zanu-PF, après trente-sept ans au pouvoir.

Il est donné favori pour la présidentielle du 30 juillet.

Avec AFP