Les suspects interpellés projetaient "sous l'influence des publications propagandistes" de l'EI, de mener des attaques à Fès contre des personnes et des biens, selon un communiqué du ministère de l'Intérieur.
Les perquisitions ont permis de saisir des armes blanches, dont des haches et des couteaux de différents calibres, une combinaison militaire, des manuscrits incitant au jihad et faisant l'apologie de l'EI, ainsi que des équipements électroniques, selon la même source.
Les arrestations menées par le Bureau central d'investigations judiciaires (BCIJ), relevant de la Direction générale de la surveillance du territoire national (DGST), interviennent dix jours après le démantèlement d'une autre cellule également implantée à Fès, avec des relais dans d'autres villes -Meknès, Casablanca et Khouribga (centre).
Le groupe prévoyait de "perpétrer des attentats dans des zones sensibles (...) en coordination avec une filière" de l'EI, selon le ministère de l'Intérieur.
Onze suspects avaient été arrêtés le 14 octobre puis quatre autres dans les jours suivants dans différents points du pays, dont la capitale administrative Rabat.
Les perquisitions menées dans le cadre de cette première affaire ont permis de saisir des composants chimiques destinés à la fabrication d'explosifs, des munitions et des armes à feu, des armes blanches.
Épargné par les attentats commis par l'organisation ultraradicale, le royaume avait été la cible d'attaques terroristes en 2003 (45 morts à Casablanca) et en 2011 (17 morts à Marrakech).
Les autorités marocaines mettent souvent en avant les moyens importants déployés pour la lutte anti-terroriste dans le pays et les efforts de coordination avec leurs différents partenaires en Europe, notamment la France et l'Espagne.
Avec AFP