La nouvelle centrale produira, à partir de gazole, 80 mégawatts dans une première phase puis 100 mégawatts à terme, selon la Société nigérienne d'électricité (Nigelec, publique).
"Nous avons là 80 mégawatts qui réduiront les coupures intempestives que connaissent les populations de Niamey et ses environs", s'est réjoui le président Issoufou peu après la cérémonie d'inauguration.
Le Niger, Etat très pauvre, mais riche en uranium - combustible des réacteurs des centrales nucléaires -, importe depuis plusieurs décennies l'essentiel de son électricité du Nigeria voisin.
En cas de perturbations au Nigeria, Niamey, ville de plus d'1 million d'habitants subit des coupures répétées pouvant durer des journées entières.
La centrale, dont les travaux ont débuté en 2014 près de Niamey, a coûté quelque 80 milliards de francs CFA (122 millions d'euros) et a bénéficié du soutien de la Banque ouest-africaine de développement (BOAD) et de la Banque islamique de développement (BID), selon la Nigelec.
Avec AFP