Arborant une tenue de soirée rouge et un attache-cheveux assortis en forme de rose, la responsable des soirées à bord, Natalie, a publié une vidéo sur Twitter pour remonter le moral des troupes.
"Je voulais simplement m'enquérir de chacun d'entre vous, vous dire que l'on tient bon, que l'on se serre les coudes comme une grande famille", a-t-elle déclaré avec un large sourire.
Lire aussi : Virus: 116 nouveaux décès dans la province de HubeiInterrogé par l'AFP, le passager américain Matt Smith, 57 ans, coincé à bord du Diamond Princess avec son épouse Katherine Codekas, a admis non sans ironie que ce n'était pas l'endroit dont ils avaient rêvé pour fêter la Saint-Valentin cette année.
"Après 21 ans de mariage, on n'en fait pas des tonnes (sur la Saint-Valentin, ndlr), mais d'habitude je donne au moins une carte à Katherine. Facebook m'a rappelé ce matin qu'il y a trois ans on était à Las Vegas. Histoire de remuer le couteau dans la plaie!", a-t-il dit.
Un menu spécial était prévu à bord pour le dîner, avec en entrée des avocats "façon Cupidon" ou des "crevettes de la Saint-Valentin à la japonaise".
Lire aussi : Coronavirus : 1er décès au JaponEn guise de plat principal, un grand classique de la cuisine française: un coq au vin, avec de la purée et des légumes, agrémenté d'une bouteille de Cabernet Sauvignon et d'un "dessert surprise spécial Saint-Valentin".
Une passagère anonyme a découpé des coeurs en papier et les a collés sur la porte de sa cabine avec des messages à l'intention du personnel de bord: "Merci pour tout votre dur travail" ou encore "Merci de prendre soin de nous".
L'épidémie de coronavirus, qui a déjà contaminé 218 occupants du bateau sur plus de 3.700 au départ, force aussi des passagers à devoir se quitter brutalement.
En pleine lune de miel, Kent Frasure a ainsi assisté avec impuissance à l'évacuation de sa compagne Rebecca, placée depuis à l'isolement dans un hôpital japonais après avoir contracté le coronavirus.
"On n'a pas pu s'embrasser en se quittant parce qu'on ne savait pas vraiment ce qu'il se passait", a déclaré M. Frasure à la chaîne américaine de télévision CNBC.