"Une invitation pour une visite d'Etat est une des choses envisagées après l'élection du nouveau président américain", a déclaré la porte-parole de la Première ministre britannique Theresa May lors d'un point presse régulier.
La future visite doit encore être discutée avec le palais de Buckingham, impliqué dans les visites d'Etat, a-t-elle ajouté.
En effet, une telle visite comprend une cérémonie de bienvenue et un banquet officiel organisé par la reine Elizabeth II en l'honneur du visiteur, qui a souvent le privilège d'être invité à séjourner au palais de Buckingham, résidence officielle de la reine à Londres, ou à celui de Windsor, situé à une quarantaine de km à l'ouest de Londres.
Dimanche, le journal Sunday Times écrivait que Donald Trump et sa femme Melania seraient reçus au château de Windsor l'été prochain.
Si la visite se confirme, M. Trump, qui prend officiellement ses fonctions le 20 janvier, aura droit en 2017 à l'une des deux visites d'Etat accueillies chaque année au Royaume-Uni.
Soucieux du moindre signe confirmant la "relation spéciale" liant les États-Unis au Royaume-Uni, les médias britanniques ont souligné que le Royaume-Uni serait l'une des premières visites à l'étranger de Donald Trump. Avant de plaisanter sur le pouvoir d'attraction immense que pouvait constituer une invitation à prendre le thé avec la reine, une "arme diplomatique" de premier plan, selon l'historien Peter Hennessy, cité dans le Times.
"Elle est notre arme la plus puissante. Il semble que les théières ont été préparées bien plus tôt que d'habitude", a-t-il ajouté.
Avec AFP