"Nous ne sommes pas prêts à parler à ce stade", a lancé M. Trump lors d'une réunion à la Maison Blanche en présence des ambassadeurs des pays membres du Conseil de sécurité de l'ONU.
"Ils tuent des gens de partout, des innocents, ils font exploser des bombes au milieu des enfants, au milieu des familles, ils tuent à travers tout l'Afghanistan", a-t-il poursuivi.
"Nous ne voulons pas parler avec les talibans. Le moment viendra peut-être mais cela va prendre longtemps", a-t-il ajouté.
En présentant sa stratégie sur l'Afghanistan en août, M. Trump avait laissé la porte ouverte à un dialogue avec ces derniers.
"A un moment donné, après un effort militaire efficace, peut-être qu'il sera possible d'avoir une solution politique incluant une partie des talibans en Afghanistan", avait-il affirmé.
L'attentat à l'ambulance piégée dans le centre de Kaboul a semé la terreur et la désolation dans l'un des quartiers les plus animés de la capitale afghane.
Cet attentat, revendiqué par les talibans, a fait 103 morts et 235 blessés, selon le dernier bilan officiel.
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Il intervient quelques jours après l'attaque de l'hôtel Intercontinental, dans laquelle quatre Américains ont été tués, et celle visant l'ONG Save The children à Jalalabad (est).
Lundi, au moins 11 soldats sont morts dans l'attaque de l'Académie militaire d'Afghanistan à Kaboul, revendiquée, elle, par le groupe Etat islamique (EI).
Avec AFP