Le garçonnet se trouvait dans un SUV avec un homme de 31 ans lorsqu'une berline grise s'est arrêtée à son niveau et l'un des occupants a ouvert le feu, a indiqué la police.
L'adulte a été touché dans le dos, le visage et la poitrine et se trouvait lundi dans un état critique, a-t-elle précisé, ajoutant que la jeune victime avait succombé à une balle dans le dos.
Au total, 56 personnes ont été blessées par balle entre vendredi après-midi et lundi matin dans celle qui a été surnommée "la capitale américaine du crime", d'après le quotidien local Chicago Tribune, qui tient un décompte des fusillades dans la troisième ville des Etats-Unis.
La plupart sont liées à la violence des gangs et sont concentrées dans quelques quartiers les plus défavorisés.
Onze personnes ont succombé à leurs blessures, a précisé le quotidien.
La police de Chicago, qui ne comptabilise pas les fusillades survenant dans la ville mais hors de sa juridiction, a dénombré 35 fusillades et dix décès par balle sur la même période.
Lors du week-end prolongé de la fête nationale américaine, le 4 juillet, au moins 101 personnes ont été blessées par balle, 14 d'entre elles trouvant la mort, avait rapporté le Chicago Tribune. La plus jeune victime avait 13 ans.
La criminalité à Chicago fait couler beaucoup d'encre car la ville de l'ex-président démocrate Barack Obama --qui va y installer sa bibliothèque présidentielle-- est très en vue. Toutefois, rapportées à la population, les violences armées y sont moindres que dans d'autres villes américaines comme St Louis ou Baltimore.
La police de Chicago a indiqué lundi qu'entre le 1er janvier et le 16 juillet 2017, il y avait eu 1.557 fusillades et 369 meurtres. D'après ses dernières statistiques comparatives disponibles sur internet, il y a eu 346 morts par armes à feu au 9 juillet, contre 338 l'année précédente sur la même période.
L'an dernier, la ville a battu un triste record avec 3.550 fusillades (presque +50%), 4.331 blessés et plus de 750 morts par armes à feu, du jamais-vu en près de deux décennies. Les deux plus grandes villes américaines, New York et Los Angeles, ont cumulé 600 morts par balle à elles deux en 2016.
La ville a fait part en décembre de son intention d'embaucher 1.000 policiers supplémentaires en deux ans pour tenter d'enrayer cette hausse de la criminalité.
Et l'agence anti-drogues DEA a annoncé récemment un renforcement de son dispositif dans la ville, avec une équipe dédiée chargée de lutter contre le trafic de stupéfiants qui alimente cette violence.
Avec AFP