L’arrêt partiel du gouvernement américain entre dans sa deuxième semaine, mais aucune issue ne semble se profiler à l’horizon.
La rhétorique partisane à Washington a pris le dessus, les principaux acteurs politiques campant sur leurs positions et continuant à se montrer intransigeants. Résultat des courses : très peu d'espoir pour une reprise à court terme du financement fédéral.
Les Démocrates et les Républicains se renvoient la balle, un camp insistant que la fin de l'impasse politique dans la capitale américaine dépend entièrement de l’autre. Mais le président américain est catégorique : Barack Obama a affirmé que les Républicains du Congrès doivent adopter le projet de loi sur le financement du gouvernement.
"Arrêtez cette farce. Mettez un terme à ce blocage budgétaire maintenant!", a lancé le Chef de la Maison Blanche à l’égard de l’opposition républicaine.
Mais la réplique de ses adversaires politiques n’a pas tardé. Pour eux, l’impasse découle du refus du Président Obama de négocier au moment où l’administration américaine est paralysée.
«C’est contraire à la notion de leadership. Il y a cette attitude, ce refus de se mettre à la table des négociations et discuter avec nous qui a provoqué cet arrêt», a martelé le Républicain Eric Cantor, le chef de la majorité à la Chambre des Représentants.
Mais le locataire du Bureau Ovale est d’avis que les Républicains sont en train de tenir le pays en otage au travers de leurs revendications.
«Je ne vais pas payer une rançon en échange de la réouverture du gouvernement. Et je ne vais certainement pas non plus payer une rançon en échange du relèvement du plafond de la dette», a-t-il renchéri.
Toutefois les frustrations ont atteint leur apogée.
«Ce n'est pas du jeu, Bon Dieu de Dieu ! Le peuple américain ne veut pas que son gouvernement ferme les portes, et moi non plus», a déclaré John Boehner, le Président de la Chambre.
Employés gouvernementaux payés rétroactivement
Samedi, la Chambre des représentants a approuvé une directive pour payer rétroactivement près de 800.000 employés gouvernementaux au chômage technique dès que l'actuelle fermeture partielle se terminera. Mais ces fonctionnaires ignorent quand les salaires seront reversés, et demandent donc au Congrès d’agir.
«J'ai une famille à prendre en charge. C’est ma dure réalité et cette situation m’affecte. C'est vraiment difficile», a confié un employé d’une école publique.
Néanmoins, le «shutdown» lui-même pourrait être éclipsé par une autre crise financière : la nécessité d'augmenter la limite d'emprunt du gouvernement fédéral. Les États-Unis risquent un défaut de paiement de la dette et une baisse de leur cote de crédit à moins que le Congrès n’accepte de relever le plafond de la dette dans les jours à venir.
Les Démocrates et les Républicains se renvoient la balle, un camp insistant que la fin de l'impasse politique dans la capitale américaine dépend entièrement de l’autre. Mais le président américain est catégorique : Barack Obama a affirmé que les Républicains du Congrès doivent adopter le projet de loi sur le financement du gouvernement.
"Arrêtez cette farce. Mettez un terme à ce blocage budgétaire maintenant!", a lancé le Chef de la Maison Blanche à l’égard de l’opposition républicaine.
Mais la réplique de ses adversaires politiques n’a pas tardé. Pour eux, l’impasse découle du refus du Président Obama de négocier au moment où l’administration américaine est paralysée.
«C’est contraire à la notion de leadership. Il y a cette attitude, ce refus de se mettre à la table des négociations et discuter avec nous qui a provoqué cet arrêt», a martelé le Républicain Eric Cantor, le chef de la majorité à la Chambre des Représentants.
Mais le locataire du Bureau Ovale est d’avis que les Républicains sont en train de tenir le pays en otage au travers de leurs revendications.
«Je ne vais pas payer une rançon en échange de la réouverture du gouvernement. Et je ne vais certainement pas non plus payer une rançon en échange du relèvement du plafond de la dette», a-t-il renchéri.
Toutefois les frustrations ont atteint leur apogée.
«Ce n'est pas du jeu, Bon Dieu de Dieu ! Le peuple américain ne veut pas que son gouvernement ferme les portes, et moi non plus», a déclaré John Boehner, le Président de la Chambre.
Employés gouvernementaux payés rétroactivement
Samedi, la Chambre des représentants a approuvé une directive pour payer rétroactivement près de 800.000 employés gouvernementaux au chômage technique dès que l'actuelle fermeture partielle se terminera. Mais ces fonctionnaires ignorent quand les salaires seront reversés, et demandent donc au Congrès d’agir.
«J'ai une famille à prendre en charge. C’est ma dure réalité et cette situation m’affecte. C'est vraiment difficile», a confié un employé d’une école publique.
Néanmoins, le «shutdown» lui-même pourrait être éclipsé par une autre crise financière : la nécessité d'augmenter la limite d'emprunt du gouvernement fédéral. Les États-Unis risquent un défaut de paiement de la dette et une baisse de leur cote de crédit à moins que le Congrès n’accepte de relever le plafond de la dette dans les jours à venir.