Six policiers et trois manifestants ont été légèrement blessés lors de ces heurts au cours desquels 143 personnes avaient été interpellées, selon la préfecture.
Plusieurs centaines de jeunes "antifascistes" se sont réunis dans la capitale "contre" le centriste Emmanuel Macron et la candidate de l'extrême droite Marine Le Pen, qualifiés pour le second tour, le 7 mai. Les manifestants s'étaient regroupés avant même les premières estimations de résultats, à l'appel de mouvements "antifascistes" et "anticapitalistes", qui entendaient organiser une "nuit des barricades".
Les forces de l'ordre ont essuyé des jets de bouteilles et de pétards de la part des jeunes, souvent vêtus de noir et encagoulés. Plusieurs voitures ont été incendiées et des vitrines brisées.
Une quarantaine d'actions, rassemblant environ 2.000 personnes au total, ont également été recensées dans plusieurs villes en province, selon une source policière, les plus importantes réunissant 300 personnes à Nantes (Ouest) et 250 à Toulouse (Sud-Ouest). Des dégradations ontété commises dans ces deux villes.
Plusieurs interpellations ont eu lieu à Nantes, avaient indiqué dimanche soir les autorités. A Bordeaux, les forces de l'ordre ont essuyé des jets de projectiles et procédé à deux interpellations. Une personne a été placée en garde à vue.
Avec AFP