La décision du tribunal de grande instance de Kinshasa/Gombe est tombée mardi.
Les juges avaient suspendu le procès quelques heures après son démarrage et s’étaient donnés 48 heures pour répondre à la requête pour une mise en liberté provisoire formulée par les avocats de M. Kamerhe.
C'est la troisième fois qu'une demande de remise en liberté provisoire de M. Kamerhe est refusée.
Agé de 61 ans, M. Kamerhe et ses co-accusés sont soupçonnés, entre autres, d’avoir détourné près de 48 millions de dollars américains destinés à la construction de logements sociaux.
L’audience a été suspendue jusqu’au 25 mai pour permettre aux avocats de Vital Kamerhe d’avoir accès aux documents à charge présentés par le procureur.
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