Washington prépare de nouvelles sanctions contre Pyongyang

Un missile sous-marin transporté sur une rampe de lancement lors du défilé de commémoration du 105e anniversaire de Kim Il Sung à Pyongyang, Corée du Nord, 15 avril 2017.

Les Etats-Unis préparent des sanctions supplémentaires contre la Corée du Nord et puniront les entreprises et individus de pays qui ne mettent pas en oeuvre les sanctions actuelles, a prévenu mercredi le secrétaire d'Etat Rex Tillerson.

Faire cesser les programmes militaires nucléaire et balistique interdits de Pyongyang est devenu une priorité du président Donald Trump. Il a dépêché vendredi dernier son chef de la diplomatie Rex Tillerson au Conseil de sécurité de l'ONU pour y réclamer un renforcement des sanctions et que la Chine use de son "levier économique unique" afin de faire plier son allié communiste.

M. Tillerson a réaffirmé mercredi devant ses diplomates et fonctionnaires du département d'Etat que Washington était engagé dans une "campagne de pression" et d'"appel à tous les pays du monde pour qu'ils appliquent les résolutions du conseil de sécurité de l'ONU concernant les sanctions" contre la Corée du Nord.

"Nous regardons ce que vous faites", a menacé le chef de la diplomatie américaine à l'adresse d'entreprises ou d'individus de pays étrangers qui n'appliqueraient pas le régime de sanctions internationales. "Quand nous verrons des sociétés ou des personnes qui violent les sanctions (...) nous les sanctionnerons", a insisté M. Tillerson.

Il a expliqué que les Etats-Unis "mettaient la pression" et "préparaient des sanctions supplémentaires s'il s'avérait que les agissements de la Corée du Nord méritaient de telles sanctions supplémentaires".

Le régime de Kim Jong-Un, qui tente de se doter de missiles capables de porter le feu nucléaire sur le sol continental américain, a mené cinq essais nucléaires, dont deux en 2016, et a multiplié les tirs de missiles balistiques. Le dernier en date, vendredi soir après la réunion exceptionnelle du Conseil de sécurité, s'est soldé par un échec.

Avec AFP