"C'est une fausse alternative", a dit Jen Psaki, porte-parole de la Maison Blanche, à propos de la demande de l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
"Nous pensons que nous pouvons faire les deux" et "nous n'avons pas besoin de choisir" entre administrer des rappels aux Américains, ce qui n'est d'ailleurs pas encore officiellement prévu, ou aider les pays pauvres.
Elle a rappelé que les Etats-Unis avaient déjà distribué plus de 100 millions de doses de vaccin contre le Covid-19 à des pays moins favorisés, soit plus, selon Washington, que les dons de tous les autres pays du monde réunis.
Les Etats-Unis n'ont pas à ce jour pris de décision sur l'administration de doses de rappels. Mais l'Allemagne et Israël ont d'ores et déjà annoncé des campagnes pour une troisième dose, pour les vaccins nécessitant deux doses initiales, à destination notamment des personnes âgées.
L'OMS a appelé mercredi à renoncer à des opérations de rappel au moins jusqu'à fin septembre pour tenter de remédier aux inégalités béantes entre pays riches et pays pauvres.