Les deux attentats portent des marques d’Al-Qaïda, d’après l’AFP.
Le dernier communiqué du ministère de la Santé fait état de 47 morts et 75 blessés.
L’une des attaques visait apparemment un rassemblement de partisans des rebelles chiites sur la place Tahrir. Il a été perpétré par un kamikaze qui portait une ceinture d'explosifs.
Le second attentat a été perpétré à l’aide d’une voiture piégée contre un barrage de l'armée près de Moukalla. Vingt soldats ont été tués et 13 autres blessés.
Ce double attentat est le plus sanglant depuis que le réseau extrémiste sunnite a menacé d'une guerre sans merci les rebelles chiites du mouvement Ansaruallah qui se sont emparés de la capitale le 21 septembre.
Au plan politique, le président Abd Rabbo Mansour Hadi a, juste après, annoncé qu’il acceptait la démission Premier ministre Ahmed Awad ben Mubarak qu’il venait de nommer deux jours plutôt.
Selon l’agence officielle Saba, la décision a été prise pour « corriger la faute ». La démission du nouveau Premier ministre est intervenue au lendemain des menaces du chef des rebelles chiites Abdel Malek al-Houthi d'organiser une manifestation monstre jeudi.
L’agence Saba précise que M. Hadi a renoncé à cette nomination contre l'engagement des rebelles d'annuler leur manifestation.