M. Zuma estime que ce jugement viole "le principe de la séparation des pouvoirs", indique notamment le texte l'appel cité vendredi par la presse locale.
Ce volet des nombreux scandales reprochés à M. Zuma, au pouvoir depuis 2009, s'est ouvert il y a un an par la publication d'un rapport officiel très compromettant pour lui.
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Ce document a mis en lumière l'implication d'une puissante famille d'hommes d'affaires, les Gupta, dans la gestion des affaires de l'Etat sud-africain, de la nomination de ministres aux pressions pour obtenir des contrats publics.
Dans ses conclusions, l'auteur du rapport, l'ex-médiatrice de la République Thuli Madonsela, réclamait une commission d'enquête.
M. Zuma l'a toujours refusée et a même porté l'affaire devant la justice pour obtenir l'annulation du rapport.
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La semaine dernière, un juge de Pretoria, Dunstan Mlambo, a rejeté son recours et estimé que sa démarche n'était pas à la hauteur de ce qu'on attend d'un chef de l'Etat chargé de soutenir les institutions démocratiques.
Le même juge lui a infligé un camouflet en lui ordonnant, en outre, de payer personnellement les frais engagés par sa plainte.
Jacob Zuma a cédé cette semaine la présidence du Congrès national africain (ANC) au pouvoir, qu'il détenait depuix dix ans, à l'actuel vice-président du pays Cyril Ramaphosa, qui mènera le parti aux élections générales de 2019.
M. Zuma doit rester président de l'Afrique du Sud jusque-là.
Dans son discours inaugural, M. Ramaphosa a promis d'éradiquer la corruption, "y compris dans nos propres rangs".
Lors de sa conférence, l'ANC a adopté une résolution exigeant l'adoption dans les meilleurs délais d'une commission d'enquête judiciaire sur la corruption.
Avec AFP