Pour sa part, la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest a commencé lundi à déployer une force pour appuyer la stabilisation de la Guinée-Bissau dont le président a échappé en février à une tentative de coup d'État.
La Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) a commencé à déployer lundi une force pour appuyer la stabilisation de la Guinée-Bissau dont le président avait échappé en février à une tentative de coup d'Etat.
La police a dispersé lundi à coups de matraques une manifestation d'enseignants à Bissau réclamant au gouvernement le paiement de neuf mois d’arriérés de salaires.
Le président de la Guinée-Bissau, Umaro Sissoco Embalo, a annoncé lundi la dissolution du Parlement et la convocation d'élections parlementaires anticipées d'ici à la fin de l'année dans ce petit pays ouest-africain abonné aux crises politiques.
Le président bissau-guinéen Umaro Sissoco Embalo a limogé jeudi le ministre de l'Economie et confié provisoirement son poste au chef du gouvernement, a-t-on appris de source officelle.
La police a empêché samedi à Bissau la tenue d'un congrès de l'ex-parti au pouvoir en Guinée-Bissau, après des divergences internes à la formation ayant conduit à des heurts avec les forces de l'ordre.
L'ex-Premier ministre bissau-guinéen Domingos Simoes Pereira, opposant au président Umaro Cissoco Embalo et interdit de quitter le pays par la justice, a estimé jeudi que sa vie était "en danger".
Sept suspects ont comparu jeudi devant un tribunal à Bissau dans une affaire de saisie de drogue de 980 kg, dont la quasi-totalité a disparu depuis cette importante prise en novembre, selon le directeur de la police judiciaire.
Domingos Simoes Pereira, ex-Premier ministre bissau-guinéen, a été interdit de quitter le pays en raison d'un contrôle judiciaire dans une enquête portant notamment sur une tentative de coup d'Etat en 2021, a annoncé mercredi à l'AFP le parquet général de Bissau.
Le président bissau-guinéen a cité devant la presse les noms de l'ex-contre-amiral José Americo Bubo Na Tchuto, celui de Tchamy Yala et enfin Papis Djemé. Tous ont été arrêtés après les évènements du 1er février, a dit Umaro Cissoco Embalo.
Le leader de l'ex-parti au pouvoir en Guinée-Bissau rejette le déploiement annoncé d'une force régionale, suite à ce qui a été présenté comme un coup d'Etat avorté le 1er février. Pour Domingos Simões Pereira, chef du PAIGC, il faut dire à la Cédéao que le pays a une Constitution.
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