A peine 24h après le rapport accusateur de l’ONG, la justice burundaise a très vite réagi par la voix de Valentin Bagorikunda.
Le procureur général a mis sur pied une commission d'enquête judiciaire composée de trois officiers du ministère public
Cet organe a un mois pour " faire la lumière " dans cette affaire et remettre son rapport
Si des violations des droits de l’homme sont avérées, la justice burundaise promet de poursuivre les auteurs
HRW accuse l'armée et la police burundaise d'avoir "commis au moins 47 exécutions extrajudiciaires entre le 30 décembre et le 3 janvier dernier"
Les jeunesses du parti au pouvoir, les Imbonerakure, sont aussi mis en cause.
Des affrontements ont eu lieu entre les forces gouvernementales et un important groupe rebelle qui s'était infiltré dans le pays depuis la République démocratique du Congo.