"Il est important que tous les acteurs rejettent la violence et appellent au calme. Toute contestation doit se faire avec des moyens pacifiques afin d'éviter l'embrasement du pays", a déclaré la vice-présidente de l'UE dans un communiqué.
L'annonce officielle mardi des résultats de l'élection présidentielle au Gabon, avec la réélection du président sortant Ali Bongo Ondimba, a provoqué de violents affrontements. Selon l'opposition, au moins deux personnes ont été tuées jeudi et plusieurs blessées dans l'assaut des forces de sécurité contre les bureaux de l'opposant Jean Ping.
Mme Mogherini estime que la confiance dans les résultats du scrutin, dont l'annonce "a plongé le Gabon dans une crise profonde", "ne peut être restaurée que par une vérification transparente, bureau de vote par bureau de vote".
La France a de son côté exprimé "sa vive préoccupation" et réclamé une procédure transparente pour lever tout doute sur les résultats. Elle a soutenu la demande de les publier bureau par bureau.
Ali Bongo Ondimba, 57 ans, a devancé son rival Jean Ping, 73 ans et ex-cacique du régime de son défunt père Omar Bongo, d'un peu moins de 6.000 voix sur un total de 627.805 inscrits, selon les résultats officiels.
Avec AFP