Les élèves d’un lycée privé conventionné de la capitale, entonnent l’hymne nationale à la levée du tricolore tchadien pour marquer l’effectivité de la rentrée scolaire ce 2 octobre 2017.
Du coté des établissements publics, le lycée d’Habena, l’un des trois grands lycées de la capitale situé dans la commune du 7e arrondissement municipale, est complètement dans l’eau.
Toutefois, la proviseure du lycée, Habiba Idriss, rassure que tout est fin prêt pour le démarrage des cours.
"Ce qui pose problème, c'est l'engouement des élèves à venir s'inscrire", explique-t-elle, soulignant que cette année ils avaient fabriqué des ponts de fortune.
A peine démarrer, une menace de grève plane déjà dans ce secteur.
Le Syndicat des Enseignants du Tchad exige du gouvernement le paiement des primes des examens et concours de l'année 2015-2016, les primes des encadrements des enseignants des écoles normales d'instituteurs et les subsides des maitres communautaires avant la fin du mois d'octobre 2017.
Le ministre de l’éducation nationale et de la promotion civique, Ahmat Khazali Mahamat Acyl, invite les partenaires à l’éducation nationale, à un sens de responsabilité pour ne pas retomber dans la même situation que l’année dernière.
"Nous souhaitons maintenir le dialogue", a-t-il informé.
Cela ne rassure pas le secrétaire général du syndicat des enseignants du Tchad pour la commune de N’Djamena, Ngartoidé Blaise, qui menace toujours d’appeler à la cessation des activités pédagogiques si leurs revendications ne sont pas satisfaites dans un délai requis.
André Kodmadjingar, correspondant à N'Djamena