Un groupe de dix policières avait été kidnappé en juin dernier lors d'une embuscade dans les environs de Maiduguri, la capitale de l'Etat de Borno, dans le nord-est du Nigeria.
La police avait initialement démenti cet enlèvement mais le groupe Boko Haram a publié une vidéo plusieurs semaines plus tard montrant des femmes en train de supplier d'être relâchées.
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Trois conférenciers de l'université de Maiduguri avaient été enlevés en juillet dernier au cours d'une mission de recherches sur le pétrole dans le nord-est du pays également.
Au moins 69 personnes avaient été tuées au cours de l'embuscade tendue par Boko Haram à l'équipe d'explorateurs, au cours d'une des attaques les plus sanglantes de l'année dernière.
"Leur libération fait suite à une série de négociations dirigées par le président Buhari et soutenues par le Comité international de la Croix-Rouge (CICR)", a déclaré le porte-parole de la présidence, Garba Shehu, dans un communiqué.
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Les 13 personnes sont en route vers Abuja avec l'assistance de l'armée et de l'aviation nigériane, ont indiqué les autorités nigérianes.
Le président Muhammadu Buhari avait affirmé en décembre 2015 que Boko Haram était "techniquement battu" face à la reprise de l'armée nigériane. Fin novembre, il a déclaré que les attaques de villages et les attentats-suicides, qui se sont à nouveau accélérés, ne sont que les "derniers coups de pied d'un cheval mourant".
L'insurrection a fait au moins 20.000 morts et 2,6 millions de déplacés depuis 2009.
Avec AFP