Rassemblés dans une ambiance festive, les manifestants sont venus de tout l'Etat de Californie et pour certains du reste du pays.
Leur message était double: accélérer la transition vers un monde s'appuyant sur les énergies renouvelables plutôt que fossiles, et protéger les personnes les plus vulnérables face au dérèglement climatique (sécheresse, vagues de chaleur et tempêtes).
De nombreux slogans étaient très politiques et visaient directement le locataire de la Maison Blanche Donald Trump, qui a retiré les Etats-Unis de l'accord de Paris sur le climat et s'efforce d'annuler les normes environnementales de l'ère Obama.
"Défendons la démocratie: destituons le caniche de Poutine", disait une pancarte en référence au président américain. "Plus de science, moins de conneries", "Energie alternative, pas de faits alternatifs", proclamaient d'autres bannières.
"On n'est pas vraiment du genre à manifester", a dit Mariko Eastman, 65 ans, venue avec son mari Dick, 81 ans. "Mais pour ça, on se devait de sortir. Il y a trop de choses en jeu".
"Le changement climatique n'est plus un sujet pour une poignée de spécialistes", affirme Payal Parekh, directeur de programmes à 350.org, une organisation qui chapeaute des centaines de groupes militants à travers le monde.
"De plus en plus de gens voient maintenant à quel point l'industrie de l'énergie fossile est responsable de la crise climatique", ajoute-t-il.
Près d'un millier d'événements étaient organisés samedi dans une centaine de pays, dans le cadre de l'appel baptisé "Rise for climate" ("Debout pour le climat").
La Californie s'est fixé des objectifs ambitieux pour réduire drastiquement ses émissions de gaz à effet de serre au cours des 30 prochaines années.
C'est à San Francisco que se tiendra à partir du 12 septembre le Sommet mondial des villes et entreprises pour le climat, organisé par le gouverneur de Californie en réponse à la politique anti-écologique de Trump.
Avec AFP