Les deux blessés admis à l'hôpital ont été attaqués "par des membres de la famille" lors de l'enterrement à Butembo à 50 km de Beni, a précisé à l'AFP le président national de la Croix Rouge en RDC, Grégoire Mateso.
Le reste de l'équipe a pris la fuite, a-t-il ajouté.
Il s'agit d'un "décès communautaire", c'est-à-dire d'un cas suspect de personne atteinte du virus de la fièvre hémorragique Ebola, d'après la Croix Rouge.
Pour éviter la propagation du virus Ebola par les fluides du défunt, la Croix rouge pratique des enterrements "dignes et sécurisés" parfois incompris et remis en cause par les proches attachés à leurs rites funéraires.
Dimanche, un député de l'opposition qui s'était opposé aux opérations de riposte contre la maladie à virus Ebola à Butembo, à 50 km de Beni, a été déclaré "contact à risque" pour avoir été en contact direct avec une personne malade d'Ebola.
L'élu et ses partisans ont finalement accepté de se faire vacciner, selon le ministère congolais de la Santé.
"Si la population collabore pleinement, avec les équipes de la riposte, il est possible de projeter la fin de l’épidémie avant la fin du mois d’octobre", a indiqué le gouvernement congolais dans un communiqué.
La dixième épidémie d'Ebola sur le sol congolais depuis l'apparition du virus en 1976 est survenue dans une zone de grande insécurité, avec des tueries de civils attribués au groupe armé d'origine ougandaise Allied democratic force (ADF).
La fin de la précédente épidémie avait été décrétée le 24 juillet dans la province de l'Équateur (Nord-ouest), avec un bilan de 33 morts. L'actuelle avait été déclarée le 1er août, après une vingtaine de décès suspects déjà enregistrés.
Avec AFP