Dans un communiqué daté de Zoug, siège de Glencore en Suisse, Katanga Mining explique que "la présence d'uranium a été récemment détectée dans l'hydroxyde de cobalt produit au projet Kamoto à des niveaux supérieurs à la limite acceptable autorisée pour l'exportation du produit à travers les principaux ports africains".
Aussi, Katanga Mining "suspendra temporairement (...) l'exportation et la vente de cobalt dans le cadre de son projet Kamoto en République démocratique du Congo".
"Les faibles niveaux de radioactivité détectée dans l'uranium à ce jour ne présentent pas de risque pour la santé et la sécurité des personnes", a toutefois souligné le communiqué.
La société indique qu'elle procède actuellement à d'autres analyses pour identifier l'origine de l'uranium et qu'elle étudie diverses possibilités d'exploitation de cet uranium.
Le groupe espère construire une infrastructure permettant d'éliminer l'uranium du cobalt. Ce système, qui devrait coûter approximativement 25 millions de dollars, devrait être mis en service d'ici la fin du deuxième trimestre 2019.
Avec AFP